2024, une année de la prière

Édito de janvier 2024

2024, une année de la prière

 

La prière en préparation du Jubilé de 2025

L’année jubilaire tous les cinquante ans était célébrée par le peuple juif comme une étape de la marche avec Dieu. Celle-ci avait commencé par la libération d’Egypte et se poursuivait vers la Terre Promise où tous les hommes se reconnaîtront frères (cf. Lv 25). Pour les chrétiens, cette promesse s’est accomplie en Jésus, comme il l’a indiqué lui-même au début de son ministère (Lc 4,16-22). Le jubilé offre l’occasion à tous les chrétiens de renouer avec « une foi intense, une vive espérance et une charité active » et de devenir ainsi pèlerins d’espérance, selon le thème choisi par le Pape François. Celui-ci propose de s’y préparer par une « une année intense de prière, au cours de laquelle les cœurs s’ouvriront pour recevoir l’abondance de la grâce… » (Lettre à Mgr Rino Fisichella pour le Jubilé 2025, 11 février 2022).

 

La prière, une grâce et une mission

Le roi David affirmait qu’il n’y a pas de vraie prière si le Seigneur n’ouvre les lèvres du croyant (cf. Ps 51,17). Cela s’est réalisé pleinement par l’Esprit-Saint que Jésus a porté au monde. Les techniques sont utiles, mais elles ne peuvent être que des moyens pour permettre à l’Esprit du Christ de prier en nous (cf. Rm 8,26).

Comme grâce à demander, la prière est en même temps un aspect essentiel de notre mission de baptisé. Unis au Christ, nous sommes appelés à participer à sa relation filiale à Dieu son Père par la prière et l’offrande de notre vie.

 

Prière personnelle et communautaire

Le Seigneur Jésus tenait ces deux formes en haute estime. Il aimait se retirer dans le silence pour un cœur à cœur avec Dieu, son Père, mais il participait également à la vie liturgique de son peuple.

Si nous ne veillons pas à des moments d’intimité avec le Christ, nous risquons de vivre la liturgie comme un rite extérieur et non comme une rencontre avec le Christ ressuscité. Et d’un autre côté, si nous avons perdu le lien habituel la prière communautaire et notamment la messe dominicale, nous risquons de réduire notre prière personnelle à un exercice de piété centrée sur nous et à oublier que la vie dans le Christ Jésus est communion avec Dieu et avec les autres.

 

La prière avec les mots du quotidien

La prière devrait intégrer les premières leçons de la vie qui ouvrent à la relation d’altérité. A l’image des cinq doigts de la main, la prière peut se décliner en cinq mots : « Bonjour », qui reconnait la bienveillance de Dieu ; « Pardon », qui en appelle à sa miséricorde ; « S’il te plait », qui ouvre à l’intercession pour le monde ; « Merci », qui rend grâces et « Je t’aime » qui ouvre à la louange et à l’adoration.

 

 

 

 

 

Article publié par Cathocambrai • Publié le Dimanche 28 janvier 2024 • 131 visites

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