Avec les nombreux stands réservés aux associations, aux familles religieuses et spirituelles ainsi qu’aux diocèses, le rassemblement apparaît comme une foire exposition de l’Eglise catholique.
De nombreuses tables rondes sont proposées sur des thématiques diverses touchant aux débats dans l’Eglise et dans la société (collaboration laïcs-clercs, l’intelligence artificielle...). Les célébrations de l’Eucharistie mais surtout de la Parole de Dieu ont ponctué les journées.
Ce rassemblement reflète le visage de l’Eglise en Allemagne : son rôle social et éducatif à travers ses structures la mette en lien direct avec la société ; le président Steinmeier comme le chancelier Scholz ont fait le déplacement à Erfurt.
Lors de la cérémonie d’ouverture sur la place de la cathédrale, le président a tenu un discours très politique invitant à défendre la démocratie, et insistant sur la figure de Sainte Elisabeth de Hongrie princesse de Thuringe, il a souligné le rôle irremplaçable des institutions chrétiennes.
Cette position permet à l’Eglise d’être reconnue comme un partenaire majeur de la vie du pays. Mais elle peut également limiter sa mission d’annonce de l’Evangile dans le contexte de la sécularisation où prédominent les rapports de pouvoir et la contestation du respect de la vie et de la famille.
A côté des rencontres avec ses confrères allemands, Monseigneur Dollmann a eu la joie d’échanger avec des familles et des jeunes d’Erfurt qui cherchent à ressourcer leur foi dans la prière et le service des personnes en précarité et qui s’intéressent aux initiatives missionnaires des diocèses français.