Qu’est-ce qu’un évêque ?
Nommé par le pape, l’évêque est celui qui a autorité sur un diocèse. Chaque évêque est ordonné par un ou plusieurs évêques issus d'une chaîne d'ordonnateurs qui, théoriquement, remonte dans le temps jusqu'à un des apôtres du Christ. C'est ce qu'on appelle la succession apostolique.
Qu’est-ce qu’un évêque auxiliaire ?
C’est d’abord un évêque à part entière, ordonné pour la charge de l’épiscopat, portant collégialement avec tous les évêques du monde le souci de l’Église universelle.
L’évêque auxiliaire aide l’évêque diocésain, d’où le nom d’auxiliaire.
Les vicaires généraux et épiscopaux remplissent déjà un rôle important de délégation, mais il existe un certain nombre de tâches où l’intervention d’un évêque est soit obligatoire, soit préférable.
L’évêque auxiliaire a en outre un rôle de conseil quotidien aux côtés de l’évêque titulaire.
Qu’est-ce qu’un évêque coadjuteur ?
Un évêque coadjuteur est un évêque adjoint à l’évêque diocésain, non pas comme aide mais ayant droit de succession.
A la vacance du siège épiscopal, l'évêque coadjuteur devient donc immédiatement évêque du diocèse pour lequel il a été établi.
La nomination d’un évêque coadjuteur permet un tuilage entre l’évêque diocésain avant sa retraite, et son successeur.
Qu’est-ce qu’un archevêque ?
L’archevêque (métropolitain) est à la tête d’une province ecclésiastique ; ce titre lui confère une primauté d’honneur sur les évêques « suffragants », c’est-à-dire sur les évêques de sa province. La France compte quinze provinces ecclésiastiques. La province ecclésiastique de Lille compte les diocèses de Lille, d’Arras et de Cambrai (le LAC).
L’archevêque n’a pas autorité sur les autres évêques de la province, son rôle est d’organiser la coopération entre eux. Chaque évêque conserve la charge pleine de son diocèse.
Depuis 2008, l’évêque de Lille est devenu archevêque de la province ecclésiastique, il est l’archevêque métropolitain. A Cambrai, archevêché historique, l'évêque conserve le titre d’archevêque.
Qu’est-ce qu’un évêque émérite ?
Depuis 1965 et le décret « Christus Dominus » de Paul VI, les évêques sont tenus de démissionner à l’âge de 75 ans. Ils deviennent alors « évêques émérites », c’est-à-dire que même s’ils ne sont plus chargés de conduire un diocèse, ils restent pleinement en capacité d’annoncer la Parole et de célébrer les sacrements – « témoigner, célébrer et conduire » étant les trois grandes missions de l’évêque. Même s’il est effectivement retraité, l’évêque émérite continue donc d’exercer sa mission d’une autre manière. (tiré du site croire.La-croix.com)