Le 22 septembre à Vieux Condé, nous avons accueilli Msg et Mme Lecompte dans une ambiance conviviale autour d’un café. Nous nous sommes présentés, et avons commencé par un jeu qui permet de présenter les activités du Secours Catholique, mais aussi nos invités sous 3 thèmes : Présentation, Engagement et témoignages.
Invités
Monseigneur a joué le jeu, et a eu l’occasion dès le départ de se présenter, et l’objectif de cette visite. Nous avons appris, qu’au Moyen Age les évêques avaient déjà cette mission de rencontrer les acteurs pour rendre compte de la vie de son diocèse. Monseigneur a souhaité des rencontres de proximité avec tous les acteurs, mouvements et services d’Eglise mais aussi civiles. Il est très attentif aux différentes formes de précarité. Il a pu rencontrer différents acteurs, comme la ferme à Valenciennes, les forums citoyens, etc. Vivre sa foi n’est pas seulement un engagement de service mais être là pour que des personnes soient en lien avec d’autres. Vivre sa foi c’est être là pour l’autre.
Au Secours Catholique, c’est le lien entre équipe et avec les personnes en situation de fragilité
Accompagnement des bénévoles par le Secours Catholique: se former, relire et vivre en équipe
Des bénévoles d’Orchies, et de Vieux Condé ont mis l’accent sur le fait qu’il est important d’être accompagné dans son bénévolat : « Naturellement, je souhaite aider les autres, mais être accompagner dans ma mission » (Béatrice). « J’ai besoin d’avoir un cadre mais aussi de rencontrer des personnes et vivre en équipe et partager avec d’autres des temps conviviaux (être en lien) ». (Nicole). Ces temps de formations permettent de nous questionner, de nous enrichir, mais aussi avoir des postures, des clefs pour favoriser l’accompagnement fraternel ». Daniel.
Prison : correspondance épistolaire, écrivain public, accueil des familles en attente de parloir → La prison fait partie de l’ADN du Secours Catholique, il y a une attention pour tous : les détenus et leurs familles par une présence aimante, non dans le jugement et bienveillante : « Je suis jeune retraitée, j’ai été jurée d’assise et j’ai été choquée par la manière qu’était dévoilée l’intimité des prévenus et je m’étais moralement promis à m’engager auprès des détenus dès que j’en aurai la possibilité. Le Secours Catholique me permet de réaliser ce choix tout en étant soutenu par une équipe et en ayant des interlocuteurs pour partager les moments difficiles. » S. écrivain public à maison d’arrêt de Douai.
Les relations paroisses : La paroisse, partenaire naturelle est un soutien dans nos actions pour témoigner de notre engagement, de notre espoir pour un monde meilleur. Nous sommes un soutien mutuel et participons aux temps forts de chacun pour faire ensemble.
Le FLE : l’apprentissage oui, mais pas que ! L’attention envers les personnes migrantes est essentielle pour nous. Au-delà de l’apprentissage du français pour être plus autonome c’est le lien d’amitié et l’accompagnement de ces familles éprouvées par la vie : « Je vous exprime toute ma gratitude pour tout ce que vous m'avez appris car je me suis trouvée à l’aise comme si j’avais été adoptée par une nouvelle famille » Zohra.
Nous nous sommes rendus à Cambrai, où nous avons continué notre rallye Secours Catholique. Nous avons joué à « Question pour un champion » pour continuer à découvrir nos actions. Nous avons découvert la bou’sol grâce à C. qui nous a présenté la boutique qui n’est pas un magasin mais surtout un lieu de rencontres, de convivialité. C’est une vente de vêtements en excellent état, à prix solidaire accessible à tous. C. a insisté sur la vie d’équipe qui est très importante.
Les permanences d’accueil et les accueils café avec l’équipe de Cambrai, Le Cateau « L’accueil, même le premier mot au téléphone pour prendre un rdv est important, les personnes s’épanchent, et on les rassure, les accueille, nous les écoutons, et trouvons ensemble une solution, une aide ». Ce qui est important c’est que la relation ne s’arrête pas à l’octroi de l’aide (alimentaire ou financière) ce n’est que le début de la relation ».
L’amitié fraternelle autour du FLE avec Jeanine et Monika. Monika est arrivée en France il y a 5 ans. Elle a rencontré Jeanine pour des cours de FLE, mais c’est surtout une relation d’amitié qui a pu naitre, une relation réciproque où l’une et l’autre sont là.
Nous avons découvert le groupe convivial « un temps pour soi » où Thérèse a mis l’accent sur le fait que ce sont des femmes isolées qui ont pris le parti d’avoir un temps pour elle, où elles échangent après une petite séance de gym douce, puis elles font des activités animées par elles-mêmes. Elles reprennent confiance dans la transmission à leurs copines et une vraie solidarité s’installe entre elles.
Les gouters conviviaux à Saulzoir un moment de partage, de convivialité pour toutes les personnes isolées. Cet évènement a lieu deux fois par an. C’est un moment de joie, de fête, et de liens très forts dans ce territoire rural où il est difficile de se voir.
Et que serait cette vie des équipes sans les bénévoles de la délégation ? M. et A. ont exprimé dans leurs témoignages la joie qu’elles ont dans leur bénévolat, elles aiment la diversité des tâches, le lien avec les équipes, et la complémentarité des actions pour un monde meilleur !
Merci à tous, pour votre engagement.