La grâce de la guérison

Édito de mars 2024

Sœur Marie Simon-Pierre et Sœur Bernadette, témoins de la grâce de guérison

 

La grâce de la guérison

En avril 2005, le Pape Jean-Paul II meurt affaibli par la douloureuse maladie de Parkinson. Deux mois plus tard, Sœur Marie-Simon Pierre alors atteinte de la même maladie est guérie instantanément à la fin de la neuvaine à Jean-Paul II mise en œuvre faite pour elle par la communauté des Petites Sœurs des Maternités catholiques. Ce miracle reconnu par le Pape Benoît XVI a contribué à la béatification de Jean-Paul II, première étape avant sa canonisation en 2014.

En 2008, Sœur Bernadette atteinte d’une paralysie des jambes depuis 1966 part en pèlerinage à Lourdes, elle y expérimente la présence de Dieu et trouve une grande paix intérieure. Quelques mois plus tard, elle ressent pendant un temps d’adoration « une grande détente dans [son] corps, une chaleur qui part du cœur et se répartit partout » (cf. « Ma vie est un miracle »). Elle entend ensuite une voix intérieure lui enjoignant d’enlever les appareils. Ces deux miracles reconnus par l’Eglise sont un signe du salut que le Christ a obtenu par sa mort et sa résurrection, un salut qui concerne l’âme et le corps et qui s’adresse à tous.

 

Une grâce dans un climat de prière et d’humilité

Ce qui frappe dans le témoignage des deux religieuses, c’est d’abord leur discrétion et leur humilité. Elles sont conscientes d’avoir été guéries non par un mérite quelconque de leur part, mais par l’amour miséricordieux et gratuit de Dieu. D’ailleurs leur guérison extraordinaire s’est réalisée d’une manière ordinaire, au cœur de leur mission de service et de prière. Leur guérison rejoint les récits évangéliques où Jésus manifeste sa puissance de vie à travers de simples gestes et paroles. Ce qui frappe encore chez Sœur Marie Simon-Pierre et Sœur Bernadette, c’est leur joie intérieure. A travers leur expérience, elles ont conscience d’avoir fait une rencontre avec le Christ Sauveur, avant-gout de la joie du ciel que partagent définitivement sainte Bernadette et saint Jean-Paul II les relais de leur guérison.  

 

Une grâce pour toute l’Église

Signes de la Providence de Dieu, les miracles de guérison sont un appel à mettre notre confiance dans la fécondité de sa Parole et des sacrements. Parmi ces derniers, celui du pardon et de l’onction des malades portent le nom de sacrements de guérison. Le Christ y agit en tant que serviteur souffrant et médecin. Comme au temps de son ministère public, Jésus ressuscité s’émeut jusqu’aux entrailles et vient nous mettre en contact avec la source de vie d’amour qui est en Dieu. Ainsi comme le suggère Sœur Bernadette dans son livre témoignage, la vie tout entière devient miracle, présence d’un Dieu qui veut guérir l’humanité et lui donner part à sa propre vie.

 

Sœur Marie Simon-Pierre

Née en 1961, originaire de Rumilly-en-Cambrésis

Membre de la Congrégation des Petites Sœurs des Maternités catholiques

Article : revue « Il est vivant » n. 281,  avril 2011

 

Sœur Bernadette

Née en 1939, originaire de Raismes

Membre de la Congrégation des sœurs franciscaines Oblates du Sacré-Cœur de Jésus

Livre : « Ma vie est un miracle » Lattes 2018

 

 

Article publié par Cathocambrai • Publié le Lundi 11 mars 2024 - 17h31 • 96 visites

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