Venez adorons le Seigneur, venez accueillons la lumière pour nos vies
Au terme de l’année du jubilé
Noël 2025 coïncide avec la fin de l’année sainte qui sera clôturée dans chaque diocèse à la fête de la Sainte Famille le 28 décembre et à Rome le 6 janvier par la fermeture de la porte sainte. C’est l’occasion de faire mémoire des célébrations et des pèlerinages, des rencontres et des catéchèses qui nous ont permis de fortifier notre foi dans le Christ qui a porté la lumière du salut au monde. En posant un regard d’action de grâce sur l’année jubilaire, nous sommes interrogés en ce temps de Noël sur notre disponibilité à accueillir la lumière du Christ dans nos vies.
Accueillir la lumière du Christ dans le monde
« Adeste fideles, accourez fidèles…Venez adorons le Seigneur », ce cantique de Noël composé au 17ème siècle à Douai retentit aux quatre coins du monde dans les églises comme dans les magasins. Au-delà de la beauté de la mélodie, il nous invite à la conversion : « venez adorons le Seigneur ! », et comme le précise la version française : « En lui viens reconnaitre ton Dieu, ton Sauveur ».
L’Enfant Dieu dans sa fragilité et sa petitesse vient frapper à la porte de tous les cœurs, petits et grands, et les inviter à accueillir sa lumière de paix et de vie.
Serviteur de la lumière du Christ
Devant Dieu fait enfant, nous ne pouvons plus nous résigner. Ses bras grands ouverts nous indiquent qu’il est toujours possible de nous réconcilier avec nos engagements et nos choix de vie. En cherchant à y demeurer fidèles, nous permettons à Dieu d’éclairer les cœurs de sa présence, même dans les enfers de ce monde. C’est le témoignage que nous laissent les 51 martyrs français, religieux, séminaristes et laïcs, proclamés bienheureux le 13 décembre 2025, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ils sont morts « en haine de la foi » sous le régime nazi entre 1944 et 1945.
Parmi eux, figure Robert Défossez, un jeune soldat de 25 ans originaire de Cambrai. Fait prisonnier dès 1940, il découvre le scoutisme. Pleinement engagé pour soutenir le moral et la foi des codétenus, notamment dans le camp de travail, il sera dénoncé par l’un d’eux. Il décède le 17 janvier 1945 durant son transfert au camp de concentration de Buchenwald.
Ces martyrs de l’espérance nous renvoient à notre mission de baptisés, celle de porter la lumière du Christ venu en notre chair, à ceux que nous côtoyons dans nos lieux de vie et de travail.
